Selon heraulttribune.com, la lutte contre le travail illégal s’intensifie (https://www.herault-tribune.com/articles/201022/littoral-la-lutte-contre-le-travail-illegal-s-intensifie/). Les autorités de contrôle précisant que « l‘absence d’existence juridique auprès de l’URSSAF entraîne une fragilité sociale de l’employé : pas de droit à la sécurité sociale, pas de droit à la retraite »).

Vu sous cet angle, personne ne peut s’opposer à ce constat.

Le problème est que l’URSSAF joue avec les mots et parfois même l’ignorance des citoyens.

En effet, la majorité des situations de travail dissimulé concerne des situations ubuesques qu’aucun cotisant n’oserait soupçonner.

Ainsi que l’a signalé la sénatrice Pascale Gruny (citant le Cercle Lafay) dans une question écrite, les URSSAF entendent par travail dissimulé ou « fraude sociale », le cas de « mamie bistro » qui aide bénévolement son conjoint, la femme qui remplace au pied levé son mari emmené aux urgences, le client du bar qui vient rapporter son verre au comptoir, un ami qui donne un coup de main à son voisin, la personne qui vient aider son frère sur un marché, les laissés-pour-compte qui reçoivent un modeste pécule, l’entraide familiale…( https://www.nossenateurs.fr/question/15/09898).

Plutôt que de brandir, tels des trophées, ces redressements honteux, les URSSAF devraient améliorer le dialogue avec les entreprises et se concentrer sur les entreprises qui pratiquent volontairement ce travail dissimulé.

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