Le 9 octobre 2018, à l’occasion de la visite de la Station F, pépinière géante de start-up, Emmanuel Macron a rencontré des entrepreneurs. L’un d’eux lui a dit : « Mon ennemi, c’est l’Urssaf ». Applaudissements nourris de l’assistance composée de près de 1500 personnes (https://www.cbanque.com/actu/70082/macron-aux-start-up-urssaf-est-votre-amie).

En retour, l’intéressé a eu droit à cette longue explication : « Je suis obligé de vous le dire parce vous avez eu un vrai succès collectif et donc c’est mon travail de changer cette perception : votre amie, c’est l’Urssaf …parce que c’est ce qui fait qu’en France, contrairement aux Etats-Unis, à l’Inde et beaucoup de pays fascinants de prime abord quand on parle de levées de fonds ou autre, le jour où vous êtes malade, au chômage, vieux, c’est grâce à l’Urssaf que vous payez parfois zéro dans beaucoup de ces situations ».

Monsieur le Président, ne jouons pas sur les mots !

Vous savez pertinemment que ce qui est en cause, c’est moins l’institution que ses méthodes, que nous ne cessons de dénoncer au cercle Lafay.

L’amitié ne se décrète pas, vous le savez bien.

Nous vous suggérons de regarder les tweets qu’a suscité votre tentative de conversion : « Celle là c’est la meilleure. Après avoir transformé les chefs d’entreprise. en percepteurs fiscaux, il faudrait en plus câliner le proxénète en chef urssaf » (@Malko) ou encore : « « Votre ami, c’est l’ #URSSAF », dans quel livre Macron a-t-il appris le monde de l’entreprise ? » (@Le_Rhododendron) sans omettre : « EmmanuelMacron a encore raté une occasion de ne pas dire des inepties. L’Urssaf, comme le fisc, ne sont pas les amis des entrepreneurs. Il suffit d’assister ces derniers lors des « contrôles-inquisitions » qu’ils subissent pour le comprendre ! » (@Virginiepradel)

 

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