Dans un article très fouillé de Challenges intitulé : « Dans quel état se trouve l’auto-entreprenariat suite à la crise sanitaire ? », il est indiqué qu’il y aurait quasiment 2 millions de personnes ayant le statut d’auto entrepreneur et que le chiffre d’affaires qui se dégage de ce statut serait de 16 milliards d’euros…(https://www.challenges.fr/entreprise/dans-quel-etat-se-trouve-l-auto-entrepreneuriat-suite-a-la-crise-sanitaire_777861). Au terme de l’enquête, il est indiqué que ce statut devrait encore connaître encore une période de croissance ; toutefois, certains points mériteraient une attention particulière : la retraite, la formation et les indemnités d’arrêts de maladie…Est-ce tout… ? Car, il est un point essentiel noté par tous les professionnels et qui pourrait freiner le développement de ce statut, c’est l’insécurité juridique tant des auto entrepreneurs que des entreprises travaillant avec des auto entrepreneurs. Dans notre livre : « URSSAF, un cancer français », nous avons démontré en nous basant sur de simples décisions de tribunaux que les URSSAF ne se gênent absolument pas pour requalifier (avec une facilité déconcertante) des auto entrepreneurs en salariés avec parfois (cerise sur le gâteau) la qualification de travail dissimulé….Et tous les subterfuges sont bons pour que les organismes aboutissent à leur fin : lien de subordination économique, travail au sein d’un service organisé….Sans doute faudrait il s’intéresser à ces cotisants silencieux qui connaissent des années de galère parce que l’URSSAF s’est mis en tête de les requalifier en salarié (sans que la démonstration ne soit toujours avérée). Le moins que l’on puisse dire, c’est que de telles situations ne sauraient participer au développement du statut….#URSSAF

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