Alors que l’URSSAF s’empêtre dans des affaires qui le ridiculisent et le discréditent (si besoin en était …) – nous faisons référence à ces redressements de restaurateurs qui se voient réclamer 14 000 € pour manger dans leur cuisine du restaurant – le collecteur se voit soutenir … par les représentants des chefs d’entreprises.

Situation paradoxale, qui parfois s’apparente au syndrome de Stockholm : les syndicats professionnels semblent plus soucieux de défendre l’URSSAF que les dirigeants d’entreprises harcelés par l’organisme.

On apprend ainsi que la CPME Loire organise le 12 décembre à 8 h 30, une rencontre thématique sur « Les 10 clichés sur l’Urssaf » (https://www.lessor42.fr/deconstruire-les-cliches-sur-l-urssaf-23999.html).

On comprend que la CPME qui fait partie des conseils d’administration des URSSAF tente de redorer le blason de ces organismes. Mais en quoi, y aurait-il des clichés ? Quand le Cercle Lafay écrit que 9 contrôles sur 10 dans les PME se soldent par un redressement, et que la loi sur le droit à l’erreur ne change rien, ce n’est pas un cliché, c’est la réalité….

Quand on cite le cas de l’épouse d’un restaurateur qui remplace au pied levé son mari parce qu’il est parti aux urgences (cas flagrant, aux yeux des URSSAF, de travail dissimulé), le cas des laissés-pour-compte à qui Emmaüs verse un petit pécule, que l’URSSAF s’empresse de grever de charges sociales ou encore le cas Mamie Bistrot qui aide bénévolement son conjoint, ce que l’URSSAF n’accepte pas, ou encore le client de bar qui vient rapporter son verre au comptoir (travail dissimulé), l’entraide entre voisins (travail dissimulé), la personne qui vient aider son frère sur un marché (encore travail dissimulé)…ce ne sont pas des clichés, c’est la triste réalité. Quand on lit que l’URSSAF redresse les repas pris par un restaurateur le midi à hauteur de 14 000 euros (ce que le Ministre des comptes publics qualifie d’absurdité), c’est encore la réalité…

Finalement, il est une chose essentielle qui manque dans les rapports URSSAF/Entreprises, et que la CPME pourrait contribuer à apporter, autrement qu’en organisant des conférences, c’est le dialogue et la confiance. Et là, on attend des propositions concrètes !

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