(inspiré de la fable de Jean de La Fontaine, « le cochet, le chat et le souriceau »)

Un entrepreneur tout jeune, et qui n’avait rien vu,

Fut presque pris au dépourvu.

D’aventure il n’en avait vécu de pareille.

Voici comme il la conta à son conseil.

« Un beau matin de mai, je reçus de l’URSSAF une missive

M’informant qu’elle allait en mon entreprise

Une vérification des cotisations et contributions mener.

Avis des plus aimables : il était précisé

Que lors de ce contrôle je pourrais échanger

Avec l’inspecteur qui aussi des conseils me donnerait.

Des inquiétudes, il n’y en avait point.

L’aimable courrier me laissa fort serein.

Le jour indiqué, je reçus l’inspecteur qui me sembla si doux.

Il était velouté comme nous,

Une humble contenance,

Un modeste regard, et pourtant l’oeil luisant.

Je le croyais fort sympathisant

Avec notre race car il avait des oreilles

Et figure aux nôtres pareilles.

Aussi, quel fut mon étonnement

De voir du contrôle le dénouement.

De dialogue, il n’y en eut pas ou très peu.

Et je reçus une autre missive d’eux

Exigeant que je leur donne moult écus

Quant à ma bonne foi, ils n‘en avaient cure ».

« Mon ami, dit le conseil, ce doucet est un inspecteur,

Qui sous sa feinte douceur,

Contre toute ta parenté

D’un malin vouloir est porté.

Et tu sais désormais que c’est sur nous qu’il fonde sa cuisine.

Garde-toi, tant que tu vivras,

De juger les gens sur la mine ».#URSSAF

Laisser un commentaire