La France vient d’entrer dans une période pour le moins étrange qui porte le nom « d’élection présidentielle ». Une période qui se renouvelle tous les 5 ans, où les candidats ont réponse à tout, une espère de déversoir d’idées…Le pire dans l’histoire, c’est que l’électeur sait comment ce vaste défouloir va se terminer ! Sitôt élu, le candidat oublie son programme et tente tant bien que mal de gérer le quotidien. A charge pour lui d’expliquer ensuite que la conjoncture ne lui a pas permis de réaliser ses ambitions…

Mais ce type de refrain est-il honnête ? La vérité ne serait-elle plutôt du côté d’ Alain Peyrefitte dans  « Le mal français » (1976), qui voyait dans la France un pays difficilement réformable, gangréné par la bureaucratie ? Ou du côté de Raymond Aron qui disait de manière cynique  au Général de Gaulle : « La France fait de temps en temps une révolution, jamais de réformes » !

Alors, plutôt que parler dans le vide de projets sans lendemain, pourquoi ne pas s’en tenir à des propositions simples proches de la vie du citoyen, telle la (réelle) simplification administrative, ou encore l’amélioration des relations URSSAF/Entreprises (sauf bien évidement si ces dernières relations n’ont pas de nécessité à être améliorées…) ! A première vue, on n’entend jamais parler ces idées, les candidats préférant débattre de la crise migratoire, de l’insécurité…A croire que la simplification administrative se révèle encore plus complexe à résoudre que la crise migratoire !

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