La société invoque qu’en renvoyant à une lettre d’observations qui manque de motivation, la mise en demeure est affectée d’une irrégularité de fond et que la seule lecture de la mise en demeure ne permet pas de connaître la cause et l’origine de la dette litigieuse. La mise en demeure qui constitue une invitation impérative adressée au débiteur d’avoir à régulariser sa situation dans le délai imparti doit permettre à l’intéressé d’avoir connaissance de la nature, de la cause et de l’étendue de son obligation ; à cette fin il importe qu’elle précise, à peine de nullité, outre la nature et le montant des cotisations réclamées, la période à laquelle elles se rapportent, sans que soit exigée la preuve d’un préjudice. Les prescriptions légales sont respectées lorsqu’en précisant, par référence au contrôle qui l’a précédée, la nature, la période, le montant et l’origine de la dette, la mise en demeure permet à l’employeur de connaître la nature, la cause et l’étendue de son obligation (Paris, Pôle 6 Chambre 13, 12 juin 2020, RG n° 16/06921 16/06919, 16/06917, 16/06915, 16/06912, 16/06910)

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